Présentation

Mouvements dans le corps et entre les corps
Le travail de ZOO est né d’une recherche fondamentale sur le mouvement. Sous l’impulsion de Thomas Hauert, la recherche en studio demandent aux danseurs de s’éloigner des habitudes de leur corps. Chaques joints, chaques articulations offrent ses propres possibilités spécifiques. La combinaison de ces mouvements individuels peut prendre un nombre illimité de formes. Dans une atmosphère de curiosité ludique, les danseurs explorent la plus grande diversité possible de formes, de rythmes, de qualités et de relations mutuelles avec l’espace et les forces extérieures. ZOO a basé son nom sur un livre, utilisé par le groupe comme matériel d’étude. Ce choix suggère une vision de l’homme en tant qu’espèce animale – une espèce très particulière. En d’autres termes, l’homme n’est pas entravé par la culture.

L’improvisation est l’une des principales méthodes utilisées par le groupe pour explorer le monde des possibilités du mouvement. Elle est vécue comme un outil pour déconnecter le potentiel du corps des limites de l’esprit. Il ne s’agit pas d’improvisation totalement libre, parce qu’un corps totalement libre a tendance à choisir la résolution la plus facile. C’est donc l’improvisation assistée, où des tâches, des règles et des forces sont imposées pour briser le conditionnement des danseurs. L’improvisation permet de créer des mouvements complexes qui impliquent tellement de facteurs qu’il serait impossible de les répéter ou de les noter.

Il ne s’agit pas seulement de décomposer ou d’annuler des formes et des codes, mais plutôt de ramener le corps à “zéro” et de commencer à construire quelque chose de nouveau en utilisant l’anatomie humaine comme base. Une fois que les danseurs ont été temporairement extraits de leurs mouvements habituels, ils essaient d’appliquer les nouveaux paramètres à leur corps. Les principes sont pratiqués encore et encore afin de découvrir toutes les variétés et subtilités possibles et créer un nouveau type de virtuosité – parce que le corps a besoin de temps pour apprendre. L’impression désordonnée que le spectateur peut avoir au départ est une conséquence de son propre conditionnement. En réalité, chacune des propositions de ZOO est un système de mouvement cohérent, une alternative aux systèmes connus (et reconnus), mais appliqué avec la plus grande rigueur. La scène n’est pas la vie, et la danse est libre d’inventer des mouvements sans aucune utilisation pratique.

Au-delà de l’échelle individuelle, ZOO développe aussi un travail sur le groupe, sur le “corps” formé par les danseurs. Si l’exploration du corps individuel conduit à l’expression de la diversité (chaos), le travail de groupe crée cohésion, communication et connexion (ordre). Thomas Hauert coordonne les corps des cinq danseurs de Cows in Space avec plusieurs outils pour organiser le temps et l’espace. Pour l’organisation du temps, il utilise la musique composée par John Adams, Bart Aga et Alex Fostier. Agissant sur des facteurs tels que les positions mutuelles, les trajectoires et les vitesses des danseurs (“cows in space”), les systèmes d’organisation créent des champs de tension dans l’espace entre les danseurs. Ces champs sont si complexes que le spectateur ne peut les comprendre avec son intellect. Il ne perçoit qu’un organisme mû par les lois de l’évolution organique, plutôt que par des logiques mécaniques, mais ces mouvements sont minutieusement déterminés, car les relations mutuelles qu’ils créent sont si complexes qu’il serait impossible de les calculer instantanément. Dans l’évolution de la compagnie, les principes de l’organisation spatiale vont devenir de plus en plus flexibles et réactifs. Dans ces développements, l’ordre est garanti par la confiance mutuelle des danseurs, plutôt que par la présence d’une autorité individuelle. C’est la source conceptuelle des “unissons improvisés” introduits dans des séquences chorégraphiques fascinantes et déroutantes où le mouvement réalisé à l’unisson naît spontanément de l’écoute qui se fait “entre” les danseurs, plutôt que par la décision prédéfinie d’un individu.

Un ordre basée sur la confiance
Le concept de confiance, au cœur du projet chorégraphique de ZOO, se traduit aussi dans la structure et le processus de travail de la compagnie. ZOO travaille en tant que collectif, où chaque danseur apporte sa propre créativité au groupe. Chaque danseur est libre, mais en même temps responsable, et la structure n’est pas horizontale : en plus de la réalité individuelle des danseurs, il y a une réalité partagée, proposée par Thomas Hauert, cette confiance commune dans la proposition initiale est essentielle pour le projet, car elle permet d’accepter le chaos apparent dans le processus. L’inconfort causé par le manque d’autorité conventionnelle devient réconfort à partir du moment où nous acceptons que nous ne pouvons pas tout avoir sous contrôle.

Convaincu que l’intuition permet des résultats beaucoup plus complexes et inattendus qu’un processus basé sur la verbalisation initiale, le chorégraphe laisse délibérément ses projets très ouverts, conscient que la rencontre entre son initiative et celle des danseurs donnera lieu à un résultat imprévisible. Il en va de même pour les contre performances de sens : forme et contenu, matière chorégraphique et conséquence symbolique se développent en parallèle, dans un lien organique, sans que l’on puisse vraiment confirmer que l’une précède l’autre. Le sens émerge peu à peu des préoccupations latentes qui se manifestent dans le travail sur le mouvement. Pour le chorégraphe, la conscience d’une intention n’implique pas nécessairement la capacité de la verbaliser, et peut même précéder cette verbalisation. Nous pouvons “savoir” sans pouvoir “expliquer”.

Dans les spectacles de ZOO, la danse est abstraite dans le sens où tout tourne autour du corps et du mouvement. La danse n’a aucune dimension narrative ou figurative. Cependant, les spectateurs ne perçoivent pas le spectacle comme quelque chose d’abstrait. Même si le spectacle de danse n’illustre rien, il propose un modèle qui peut être très significatif : le projet artistique apparaît comme une micro-utopie, une vision alternative de l’homme, du pouvoir et de la société.

Forces intérieures, forces extérieures
Les questions sous-jacentes que l’on retrouve dans le travail purement chorégraphique de ZOO s’expriment aussi par d’autres moyens dramaturgiques. Do you believe in Gravity? Do you trust the pilot? questionne la relation du “moi” au monde. Verosimile, qui introduit des éléments théâtraux, s’articule autour des questions d’identité, de reproduction et de performativité. Quand devient-on un personnage ? Est-ce lorsque vous bougez vos bras d’une manière particulière, différente des autres ? A quel moment une attitude devient-elle une caractérisation ? A tous les niveaux, la modification développe la relation entre les forces extérieures – influences – et les forces intérieures – invention : “d’agir, de modifier ou de se rendre”. Auparavant, Jetzt s’est concentré plus spécifiquement sur l’une de ces forces extérieures, la gravité, et sur les nombreuses façons dont on peut réagir à l’état de déséquilibre.

Le point de départ de Walking Oscar, n’est pas basé sur le travail du mouvement mais est constituée des textes d’Oscar van den Boogaard. Cependant, les mots de l’écrivain hollandais, un collage de petits épisodes et de réflexions qui créent un sens profond, font étrangement écho au questionnement qui a toujours été présent dans l’œuvre de Thomas Hauert : “ En vieillissant, on remarque que les choses et les gens ne sont pas ce qu’ils semblent être, que peut-être vous n’êtes pas comme vous semblez, “ nous dit Oscar. “… peut-être que personne ne mène la vraie vie, nous faisons tous semblant ; ce n’est que pour l’enfant à l’arrière de la voiture qu’il semble y avoir une réalité intangible à laquelle il n’appartient pas encore.” Et encore une fois : “En fait, nous avions dit ce qu’on ne pouvait pas dire, non pas en le disant, mais en ne le disant pas ; non, en essayant de le dire mais sans succès, en le montrant du doigt et peut-être en le touchant un instant, mais sans le saisir, car quand vous saisissez ces choses insaisissables, elles sont mortes.”

Lorsque Jurgen De bruyn, directeur artistique de l’ensemble musical Zefiro Torna, a imaginé travailler sur des énigmes musicales médiévales, il était évident pour lui de penser à Thomas Hauert pour diriger le projet. Les figures symboliques invoquées par ces œuvres musicales – le labyrinthe, la boussole, la clé, l’échiquier et le cercle – trouvent une résonance dans l’œuvre de ZOO. Dans le solo Do You Believe in Gravity? Do you trust the pilot? le point de départ est un tapis rouge, un cercle à partir duquel Thomas Hauert envahit la scène, exprimant l’idée que l’homme, au risque de tourner en rond, doit peut-être quitter le champ de sa conscience pour sauter à l’intérieur – vers soi – ou vers le monde -.

Walking Oscar est un spectacle qui contient tous les ingrédients d’une comédie musicale sans respecter ses conventions, donne une place importante au chant. La musique joue un rôle essentiel dans le travail de ZOO, autant comme générateur de mouvement que comme principe organisateur de ce groupe. De Cows in Space jusqu’à 12/8, la pièce créée pour les étudiants de PARTS en 2007, Thomas Hauert a exploité les relations entre danse et musique. Un exemple symbolique est celui de Common Senses dans lequel Thomas Hauert a utilisé un chœur d’Anton Bruckner comme “partition” pour l’improvisation du groupe : les dix danseurs ont appris et intériorisé leurs voix respectives, exécutant finalement un mouvement improvisé rigoureusement fidèle à leurs relations musicales, mais en silence total. Mais au-delà de cet intérêt pour la musique en général, la chanson prend une importance particulière dans le travail de ZOO. Thomas Hauert pense que le chant est très accessible pour un danseur parce qu’il engage le corps. La forme du chant présente aussi l’intérêt de superposer plusieurs strates : musique, voix et mots. Introduites dans Pop-Up Songbook, les chansons, qu’elles soient existantes ou écrites spécialement pour lui, se retrouvent dans plusieurs spectacles de ZOO : le solo Do You Believe in Gravity, Do You Trust the Pilot ? dont Thomas Hauert a écrit les paroles pour trois ballades, Verosimile, More or Less Sad Songs et Walking Oscar. Là, les danseurs ont été encouragés à écrire la musique, chanter et jouer d’un instrument eux-mêmes, une expérience qui leur a permis d’enrichir et d’affiner leur interprétation physique de la musique.

Reconnu internationalement
Depuis 1998, le travail de ZOO s’adresse à un large public en Belgique et à l’étranger et les spectacles de ZOO ont été présentés dans le monde entier. De New York à Séoul, d’Helsinki à Maputo, la compagnie a été invitée par des organismes aussi prestigieux que le Théâtre de la Ville, le Centre Pompidou, le Festival d’Automne et l’IRCAM à Paris, Tanzquartier et Impulstanz à Vienne, Mercat de les Flors à Barcelone, le festival Danças na Cidades et le Centre culturel Bélem à Lisbonne, le Theaterhaus Gessnerallee à Zurich, le Springdance Festival à Utrecht, la Southbank à Londres, le festival Santarcangelo en Italie et Podewil à Berlin, pour ne citer que quelques uns. En Belgique, les spectacles de ZOO ont été présentés dans plus de 20 salles de toutes tailles, notamment à Klapstuk, au Kunstenfestivaldesarts, au Concertgebouw de Bruges, à Charleroi Danses et au Kaaitheater, deux structures qui ont soutenu la compagnie dès ses débuts. Thomas Hauert est également régulièrement invité à créer des spectacles dasn le cadre de collaborations externes. Enfin, le travail de ZOO/Thomas Hauert a remporté plusieurs prix, dont le Prix de la danse suisse pour Modify en 2005, From B to B en 2013 et inaudible en 2017.

Bio Thomas Hauert

Après s’être formé à l’académie de Rotterdam, le Suisse Thomas Hauert (°1967) s’installe à Bruxelles en 1991. Il danse pendant trois ans dans la compagnie Rosas d’Anne Teresa De Keersmaeker puis collabore avec Gonnie Heggen, David Zambrano et Pierre Droulers. Après la création du solo Hobokendans (1997), il fonde la compagnie ZOO et initie Cows in Space (1998), une pièce pour cinq danseurs immédiatement couronnée aux Rencontres chorégraphiques de Seine-Saint-Denis.

Depuis lors, Thomas Hauert a créé avec sa compagnie bruxelloise ZOO plus d’une vingtaine de spectacles dont Jetzt (2000), Verosimile (2002), modify (2004, Prix suisse de la danse 2005), Walking Oscar (2006), Accords (2008), You’ve changed (2010), MONO (2013), le solo (sweet) (bitter) en 2015, inaudible (2016, Prix suisse de la danse 2017) et sa dernière création pour huit danseurs How to proceed (2018). En 2011, il a exploré des constellations plus intimes au travers de duos créés avec la danseuse et chorégraphe catalane Àngels Margarit (From B to B, Prix suisse de la danse 2013) et le chorégraphe et performer américain Scott Heron (Like me more like me, nominé aux Tribute to the Classical Arts Awards 2014 à La Nouvelle-Orléans). L’année suivante, il a créé sa première pièce pour jeune public, Danse étoffée sur musique déguisée, sur les Sonates et interludes pour piano préparé de John Cage.

Ses spectacles ont été montés sur plus de 200 scènes différentes à travers le monde. Le travail de Thomas Hauert se développe d’abord à partir d’une recherche sur le mouvement, avec un intérêt particulier pour une écriture basée sur l’improvisation et explorant la tension entre liberté et contrainte, individu et groupe, ordre et désordre, forme et informe. Sa compagnie est restée très stable dans sa composition, plusieurs des danseurs impliqués dès le départ en faisant encore partie aujourd’hui. Cette situation a permis au chorégraphe de donner à sa recherche sur le mouvement une profondeur rarement rencontrée dans le champ de la danse contemporaine.

La relation à la musique, toute la musique, de la pop à la musique contemporaine en passant par le jazz ou la musique baroque, joue un rôle majeur dans l’œuvre de Thomas Hauert. Il collabore avec des structures comme Bozar, Ars Musica et le Théâtre royal de la Monnaie à Bruxelles, le Concertgebouw à Bruges, l’Opéra de Zurich ou l’Unione musicale à Turin, et est invité en 2012 par l’IRCAM à développer un projet sur les relations entre danse improvisée et composition musicale électronique dans le cadre de leur festival-académie Mani-Feste.

En parallèle à son travail pour ZOO, Thomas Hauert crée encore Hà Mais (2002) avec un groupe de danseurs mozambicains dans le cadre du projet Alma Txina, Milky Way (2000), Lobster Caravan (2004), 12/8 (2007) et Regarding the area between the inseparable (2010) avec des étudiants de l’école bruxelloise P.A.R.T.S, ainsi que Fold and Twine (2006) à la Laban School de Londres. A l’automne 2010, il crée une nouvelle pièce pour le Ballet de Zurich, Il Giornale della necropoli, sur la composition du même nom de Salvatore Sciarrino et avec un décor de l’artiste belge Michaël Borremans. Au printemps 2013, il crée pour la compagnie canadienne Toronto Dance Theatre la pièce Pond Skaters, qui lui vaut d’être nominé aux Dora Awards dans la catégorie « Outstanding Choreography ». En 2014, il crée Notturnino pour la compagnie anglaise de danseurs invalides et non invalides Candoco. Flot sa dernière création pour 22 danseurs du CCN Ballet de Lorrraine a eut sa première en novembre 2018.

Par ailleurs, Thomas Hauert a développé des méthodes d’enseignement reconnues internationalement. En plus d’une collaboration suivie avec P.A.R.T.S à Bruxelles, il donne des workshops dans le monde entier. En 2012-13, il est professeur invité « Valeska Gert » à la Freie Universität de Berlin. En 2013, il est nommé directeur artistique du baccalauréat en danse contemporaine qui a accueilli ses premiers étudiants en septembre 2014 à la Haute Ecole de Théâtre La Manufacture à Lausanne (première formation de danse contemporaine en Suisse au niveau universitaire).

En 2012, Thomas Hauert est invité à participer au projet « Motion Bank » initié par la Forsythe Company pour stimuler la recherche sur la pratique et la pensée chorégraphiques. Dans ce cadre, il collabore avec un groupe d’artistes, de théoriciens et de programmeurs de la Ohio State University à Columbus (USA) pour créer des « online digital scores » visualisant et analysant certains aspects de son travail. Les résultats sont rendus publics en novembre 2013 sur le site www.motionbank.org.

Thomas Hauert est “artiste en compagnonnage” (2018-2022) au Théâtre de Liège et artiste en résidence au théâtre des Tanneurs

Ressources

Lecture

“Ce qu’on accumule” by Christophe Slagmuylder (french, PDF, download)
“Thomas Hauert & Kompanie ZOO. Schwarmdynamik und performativ gebildete Gemeinschaft in der improvisierten Choreographie You’ve changed” by Mona De Weerdt (german, PFD, download)
“About the work of Thomas Hauert” by Marianne Van Kerkhoven (english, PDF, download.pdf)
“A propos de MONO” by Philippe Guisgand (french, PDF, download)
“Percée Hèlvétique dans les formations en danse” by Gérad Mayen, Mouvement (french, PDFdownload)
“La danse, juste pour le plaisir” by Rosita Boisseau, Le Monde (french, PDF download)
“L’improvisation dans l’oeuvre de Thomas Hauert” by Denis Laurent (french, PDF download)
“Training and trust” by Katja Werner (german, PDF download)

Website

Motion Bank
Vimeo ZOO/Thomas Hauert

Photos

Portrait of Thomas Hauert by Thibault Gregoire, 2012 (JPG, download)
Portrait of Thomas Hauert by Dominique Libert, 2015 (JPG, download)
Portrait of Thomas Hauert by Steeve Iuncker, 2015 (JPG, download

Collaborateurs

Fondateurs
Thomas Hauert, Sarah Ludi, Samantha van Wissen, Mat Voorter, Mark Lorimer

Danseurs principaux
Thomas Hauert, Sarah Ludi, Samantha van Wissen, Mat Voorter, Albert Quesada, Liz Kinoshita, Gabriel Schenker, Fabián Barba, Federica Porello, Mark Lorimer, Chrysa Parkison, Martin Kilvady

Danse
Zoë Poluch, Laida Aldaz Arrieta, Àngels Margarit, Scott Heron, Cecilia Colacrai, Natalia Jiménez Gallardo, Iris Heitzinger, Xavi Moreno, Mireia de Querol, Anna Rubirola, Gabor Varga, Theodossia Stathi, Eun Kyung Lee, Ursula Robb, Pascale Gigon, Lisa Gunstone, David Zambrano, Anne Mousselet, Mette Edvardsen, Sirah Foighel, Franziska Aigner, Marisa Cabal, Marco Torrice

Musique
Mauro Lanza, Lea, Fredy Vallejos, Noémie Bialobroda, Peter Van Hoesen, Dirk van der Harst, Daan Vandewalle, Michel Debrulle, Bart Aga, Alex Fostier, Philippe Beloul, Aliocha Van der Avoort, Kristien Ceuppens, Jurgen De bruyn, Paulina van Laarhoven, Els Janssens, Cécile Kempenaers, Barry Guy, Chris Corsano, Els Van Laethem, Liam Fennely, Wouter Koelewijn, Rahel Studer, Philipp Stampfli

Scénographie, Lumière & Son
Bert Van Dijck, Bart Celis, Chevalier-Masson, Jan Van Gijsel, Simon Siegmann, Karin Demedts, Bram Moriau, Guy Peeters, Pieter Nys, Marc Asès, Herman Venderickx, Christian François, Jan Maertens

Costumes
Chevalier-Masson, OWN, Jeremy Dhennin, Laurent Edmond, Carine Lauwers, Patrick Pitschon

Textes
Denis Laurent, Stuart McQuarrie, Oscar van den Boogaard

Images
Bart Grietens, Filip Vanzieleghem, Manon de Boer, Mark Leys, Thibault Grégoire

Films
Mathias Ruelle, François Declercq, Thierry De Mey, Boris Van der Avoort, Aliocha Van der Avoort, Yves Pezet, Girls in the Garden

Management & Administration
Aujourd’hui: Caroline Vermeulen, Régis Rémigy
Avant: Helga Baert, Ruth Collier, Nathalie Douxfils, Leen Driesen, Helga Duchamps, Marisa König-Beatty, Denis Laurent, Diana Raspoet, Christophe Slagmuylder, Lara Vanderstichelen, Karin Vermeire

Conseil d’administration
Aujourd’hui: Manu Devriendt (président), Helga Duchamps, Denis Laurent, Christine Stanczyk, Séverine Provost, Gerd Van Looy,
Avant: Pierre-Yves Bolus, Ida De Vos, Mark Leys, Ferdinand Dubois, Johan Reyniers, Ilse Vandesande, Catherine Gouffau

Support

Support

Fédération Wallonie-Bruxelles – Service de la Danse
Pro Helvetia – Swiss Arts Council
Loterie Nationale
Ein Kulturengagement des Lotterie-Fonds des Kantons Solothurn
Wallonie-Bruxelles International
Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale

Coproducteurs

Charleroi danse
Kaaitheater, Brussels
Kunstenfestivaldesarts, Brussels
Centre chorégraphique national de Rillieux-la-Pape – direction Yuval Pick
Théâtre Sévelin 36, Lausanne
Les Brigittines, Brussels
Festival GREC, Barcelona
Centre Pompidou – Les Spectacles vivants, Paris
Ircam, Paris
STUK, Leuven
Concertgebouw, Brugge
La Bâtie – Festival de Genève
Forsythe Company, Francfort-sur-le-Main
Kaaitheater, Brussels
Montpellier Danse, Montpellier
PACT Zollverein, Essen
LOD, Ghent
Festival alkantara, Lisboa
Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, Bordeaux
Centre chorégraphique national de Franche-Comté, Belfort
Theaterhaus Gessnerallee, Zurich
Dampfzentrale, Bern
BOZAR, Brussels
Mercat de les Flors, Barcelona
MAfestival, Bruges
Théâtre de la Ville, Paris
Festival d’Automne, Paris
Tanzquartier, Vienna
Springdance, Utrecht

Partenaires artistiques

Candoco Dance Company
Toronto Dance Theatre
The Forysthe Company
Àngels Margarit/cia. Mudances
Zefiro Torna
LOD
Motion Bank

Pédagogie

HETSR La Manufacture
P.A.R.T.S.
Trinity Laban Conservatoire of Dance and Music
Atelier de Paris – Carolyn Carlson
Berliner künstler-programm, Berlin

Résidence

Thomas Hauert est artiste en compagnonnage (2018-2022) au Théâtre de Liège et artise en résidence au théâtre des Tanneurs

Contact

ZOO/Thomas Hauert

Artistic Direction – Thomas Hauert – thomas@zoo-thomashauert.be
Manager – Caroline Vermeulen – caroline@zoo-thomashauert.be
Administration & Finance – Régis Rémigy – regis@zoo-thomashauert.be
Directeur Technique – Bert Van Dijck – tech.zoo-thomashauert@crealuna.be

15-17 Rue des Chartreux, 1000 Bruxelles, Belgique
Tel. +32 (0)2 502 57 84 – Mobile +32(0) 486 388 230